[POINT DE VUE] « La décadence de la justice dans nos pays » par Marcel AKA

[POINT DE VUE] « La décadence de la justice dans nos pays » par Marcel AKA

Peut-on affirmer que la justice garantit la sécurité dans nos pays aujourd’hui ?

La réponse est non.
Depuis bientôt deux décennies si ce n’est pas plus, nos gouvernants, chargés de faire appliquer les décisions et orientations présentées et plébiscitées par le peuple qui en est par son vote l’administrateur général, voit fouler à ses pieds, des décisions judiciaires non fondées.

Pouvait-il en être autrement dans une société qui est régentée , asservie et avilie par un pouvoir qui dispose de tous les moyens d’intoxication intellectuelle ?

Comme dans certains pays, heureusement qu’il en existe, le pouvoir judiciaire est le facteur le plus essentiel à rétablir l’ordre dans nos pays pour un retour à la normale.
Notons qu’il est évident qu’une critique positive de l’institution judiciaire actuelle des systèmes mis en place dans nos pays, soit un préalable nécessaire pour rendre plus efficace, un combat politique refondateur.

Nos pays ont un urgent besoin.
Beaucoup des nôtres ont de multiples problèmes avec la justice de nos pays, divers soient -ils.

Nous savons que le système politico-financier qui détruit nos pays est d’une justice servile.
Une justice qui cherche à paralyser les forces des réactions qui se multiplient face à l’endettement et aux différents problèmes de bonne gouvernance dramatiques de nos pays, fait qui entraîne la destruction systématique de nos civilisations et de nos peuples.

Notre justice nous apparaît de plus en plus folle , hystérique, égarée, sans âme.
Elle désespère certains de ses praticiens les plus sérieux car il en a.

Elle est agitée par les groupes de pression les plus pernicieux et les plus extrémistes qui sont parvenus à inverser totalement le rôle de l’institution judiciaire.

Le contre-pouvoir issu de la tradition et des héritages millénaires n’existe plus.
Pour les juges, il n’y a pas de sanction quand il y a faute. Il n’y a pas de sanction quand un criminel est libéré et qu’il récidive. Et c’est la même chose pour les tenants du système.

La justice a normalement un devoir de protection des . Or , aujourd’hui, elle ne se soucie que des intérêts du criminel, de son confort , de sa réinsertion, de son avenir.

Celui qui subit le dol est méprisé, oublié, réduit à néant. Le devoir de protection par l’exercice de la justice force de la loi est oublié.

Les réformes ponctuelles sont au mieux inefficaces, au pire contre-productives .
Sans un assainissement profond et large, une libération et une responsabilisation du monde judiciaire, le retour du bon sens et de toute normalité ne sera pas réalisable.

Aujourd’hui, la justice est la cause de ce qu’elle devrait combattre. Elle ne garantit plus la sécurité ; or , sans sécurité, plus aucune liberté n’existe.
Comme constaté, c’est pourquoi la liberté disparaît progressivement.

Pour retrouver l’essence de ce principe, je ne vois que deux solutions :
Soit les décisions de justice doivent être rendues par le peuple, ce qui signifie qu’il faut renforcer la place des jurys dans nos procédures judiciaires selon nos pays et leurs sensibilités,
Soit élire des juges comme aux États-Unis. Ce n’est pas parfait mais c’est mieux que rien.

Responsabilité, cohérence, respect du bien commun, la même justice pour tous , la modestie dans l’exercice, la reconnaissance que l’homme, tel qu’il est n’a pas tous les droits, reconnaître que les droits n’existent que par l’exercice des devoirs, tels sont de mon humble avis , les fondamentaux sur lesquels il faut repanser la reconstruction de la justice pour le bien
– être de tous.
Un pays en paix émerge dans sa construction.

Marcel AKA (Lyon)

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La Rédaction

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