[SANTE] Infertilité masculine : dépister pour mieux traiter (Destination Santé)

[SANTE]  Infertilité masculine : dépister pour mieux traiter (Destination Santé)

L’infertilité masculine gagne du terrain, en France comme dans le monde. Or, certaines causes sont facilement détectables, telles que des problèmes testiculaires ou une mauvaise hygiène de vie, et peuvent être tout aussi aisément corrigées pour retrouver une fertilité satisfaisante.

Au cours de la période 1973-2018, la concentration en spermatozoïdes chez les hommes au niveau mondial s’est effondrée de 51,6 %, et leur nombre total de 62,3 %. De plus, la concentration plasmatique en spermatozoïdes décline chaque année : elle est jusqu’à deux fois plus rapide entre la période après 1972 comparé à la période après 2000 (de 1,16 % à 2,64 %). Aujourd’hui, la prévalence de l’infertilité au cours de la vie (le pourcentage d’individus connaissant des problèmes d’infertilité à un moment donné de leur vie) est de 16,5 % en Europe, et même 20 % sur le continent américain (13 % sur le continent africain).

Raréfaction des spermatozoïdes : le rythme s’accélère

Le Dr Charlotte Methorst, chirurgienne urologue à Saint-Cloud, qui a coordonné le rapport 2023 « La fertilité masculine » de l’Association française d’urologie (AFU), ose même parler de « possible extinction de l’espèce ». Selon la spécialiste, « les causes de cette menace sont diverses, allant de modes de vie de plus en plus sédentaires à des facteurs tels que l’obésité, le tabagisme, l’excès d’alcool, le stress oxydatif, le manque de sommeil, la pollution, et même la consommation de cannabis ! Ces facteurs, notamment l’obésité, pourraient aussi avoir des répercussions transgénérationnelles. »

1 infertilité sur 3 s’explique par une infertilité masculine

Le Dr Methorst souligne qu’une infertilité sur trois trouve son explication, entièrement ou partiellement, dans une infertilité masculine. C’est pourquoi « il est impératif d’évaluer la fertilité masculine de manière systématique dans le cadre d’un parcours PMA (procréation médicalement assistée), et sans se limiter à un spermogramme. » En effet, parmi les causes d’infertilité qui doivent être dépistées, la varicocèle, une varice des testicules, est présente chez 25 à 35 % (selon les études) des hommes consultant pour infécondité. « Cette pathologie, détectable par une simple échographie, poursuit l’urologue, peut être traitée relativement facilement par une chirurgie ambulatoire, améliorant le spermogramme et le taux de naissance de bébés en bonne santé. »

La faute aux radicaux libres

L’impact du stress oxydatif sur la fertilité est pointé par l’ensemble des études. C’est un déséquilibre entre la production de radicaux libres, des molécules instables contenant de l’oxygène, et la capacité du corps à neutraliser ces substances potentiellement dangereuses. Les radicaux libres, lorsqu’ils sont produits en excès, peuvent endommager les cellules, les protéines et l’ADN dans le corps, contribuant ainsi au vieillissement prématuré et à de nombreuses maladies.

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La Rédaction

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