[SANTE] Dry January : 1 mois sans alcool, qu’est-ce qui vous en empêche ?

[SANTE] Dry January : 1 mois sans alcool, qu’est-ce qui vous en empêche ?

Il est de retour ! Le Dry January, ou Défi de Janvier en version française, vous met au défi d’arrêter de consommer de l’alcool pendant un mois. L’an dernier, l’opération a fédéré plus d’un Français sur dix.

Alors que cette difficile année 2020 et son cortège d’interdits s’, il est fort probable que vous n’ayez aucune envie de vous infliger une nouvelle contrainte pour débuter 2021. Et on vous comprend. Mais réfléchissez bien : n’avez-vous pas envie de mieux dormir ? D’économiser de l’argent ? D’améliorer vos capacités de concentration ?

Selon une étude réalisée par l’université du Sussex auprès de 800 participants britanniques au Dry January 2018, ce sont quelques-uns des nombreux effets positifs ressentis après un mois d’abstinence chez une large majorité des participants. Il y en a beaucoup d’autres, comme le sentiment d’accomplissement (93% des répondants) ou la réflexion sur son rapport à l’alcool (82%).

13% de participation en France

En France aussi, on a tenté de mesurer les effets de ces 31 jours sans alcool. L’institut de sondage OpinionWay s’est intéressé à l’édition 2020, la première à avoir suscité un réel intérêt chez les Français (l’opération est née en 2013 en Grande-Bretagne), malgré l’absence de soutien des pouvoirs publics. Sur pression du lobby alcoolier, dénoncent les associations impliquées* dans la version française.

Premiers résultats : 41% des 1 000 majeurs interrogés début janvier et début février 2020 savaient ce qu’était le Dry January. Pour 39% d’entre eux, l’initiative est utile ; pour 22% des répondants, elle est agaçante. Ils sont au total 13% à déclarer avoir participé à l’édition 2020 du Dry January.

L’institut dégage un profil type du participant : plutôt jeune (24% des moins de 35 ans ont tenté l’expérience), mais pas vraiment déterminé (10% ont abandonné en cours de route). A l’inverse, les 50 ans et plus, moins nombreux (8% des participants), sont allés le plus loin dans la démarche : 99% d’entre eux disent avoir tenu jusqu’au 31 janvier. Autre enseignement : 58% des participants à l’édition 2020… étaient des participantes.

Trop de restrictions

Les arguments de ceux qui ont participé avec succès à l’opération sont variés : 23% voulaient perdre les kilos accumulés pendant les fêtes, 46% souhaitaient être plus en forme et en meilleure santé. Si seulement 11% ont reconnu explicitement une consommation excessive d’alcool comme raison principale à leur participation, 87% ont estimé que cette pause d’un mois leur avait permis de faire le point sur leur rapport à l’alcool, et qu’elle allait les inciter à boire moins ou mieux.

A l’inverse, quels sont les freins à la participation au Dry January ? Quelles sont les raisons qui ont poussé 87% des sondés… à ne pas participer ? Il y en a beaucoup : pas envie de renoncer à ses habitudes (82% des plus de 65 ans), pression sociale (elle est évoquée par un tiers des moins de 35 ans qui n’ont pas participé ou qui ne sont pas allés au bout de la démarche), incompatibilité avec le mode de vie à la française (pour 47% des sondés), et surtout, défiance face aux restrictions touchant aux modes de vie. 67% des personnes interrogées ont en effet estimé qu’elles sont trop nombreuses.

A savoir : Selon les dernières données de l’Institut national du Cancer (INCa), l’alcool est responsable de 28 000 nouveaux cas de cancers et de 16 000 décès chaque année en France. Il s’agit du deuxième facteur de risque évitable, après le tabac.

*Addict’Aide, ADIXIO, AIDES, Alcool Assistance, Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie, Avenir Santé Jeunes, Fédération Addiction, Fédération Française d’Addictologie, France Patients Experts Addictions, La Ligue contre le cancer, Société Française d’Alcoologie, Société Française de Santé Publique, SOS Addictions…

  • Source : DryJanuary.fr, OpinionWay, INCa, le 21 décembre 2020
  • Ecrit par : Charlotte David – Edité par : Vincent Roche

(Source : www.destinationsante.com)

La Rédaction

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