[ARTS ET CONSTRUCTIONS D’AFRIQUE] Retour du djidji ayôkwé « Tambour parleur », 2 ans que la Côte d’Ivoire 🇨🇮 attend, Pillé en Afrique en 1916 par l’armée française
« … permettre aux Africains, en particulier à la jeunesse, d’avoir accès en Afrique et non plus seulement en Europe, à leur propre patrimoine et au patrimoine commun de l’humanité … Je veux que d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique. … » Emmanuel Macron, Ouagadougou, novembre 2017
Deux ans que la Côte d’Ivoire attend le retour du djidji ayôkwé surnommé le « tambour parleur », dont elle a réclamé la restitution dès 2019. Deux ans déjà que cet imposant instrument de 430 kilos et 3 mètres de long sommeille dans les réserves du Musée du quai Branly à Paris, après avoir fait l’objet d’une restauration en vue de son transfert.
Confisqué en 1916 par l’armée française à la communauté ébrié, le djidji ayôkwé devait être le tout premier bénéficiaire de la loi-cadre accélérant la restitution des œuvres d’art pillées en Afrique à l’époque coloniale. Celle-ci ayant été renvoyée à plus tard, la ministre française de la culture, Rachida Dati, et son homologue ivoirienne, Françoise Remarck, ont signé, lundi 18 novembre, une simple convention de dépôt du précieux objet au Musée des civilisations de Côte d’Ivoire, à Abidjan.
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