[1 JOUR 1 PORTRAIT] Henri Jean-Baptiste GREGOIRE – L’Abbé GREGOIRE, une des figures des combats contre l’esclavage et pour l’égalité, exposée à la gare de Lyon Part-Dieu RESISTANT.ES. CONTRE L’ESCLAVAGE (FME) jusqu’au 31 octobre 2024

[1 JOUR 1 PORTRAIT] Henri Jean-Baptiste GREGOIRE – L’Abbé GREGOIRE, une des figures des combats contre l’esclavage et pour l’égalité, exposée à la gare de Lyon Part-Dieu RESISTANT.ES. CONTRE L’ESCLAVAGE (FME) jusqu’au 31 octobre 2024

Né le 4 décembre 1750 à Vého (Meurthe et Moselle), l’Abbé Grégoire » est un prêtre catholique qui fut une figure majeure du mouvement abolitionniste mondial. Il est l’initiateur de l’Article Premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »

Connu pour son rôle dans la Révolution française, il s’est engagé plus largement pour les droits de tous les Hommes, quelle que soit leur religion ou leur origine.

Issu d’une famille modeste, il est ordonné prêtre en 1776 et curé d’Emberménil en 1782. Il lit les Philosophes des Lumières, dont il associera l’esprit à sa foi catholique après avoir surmonté une grave crise de doute.

Toute sa vie il a été un opposant ardent à l’esclavage. Le 9 décembre 1789, Grégoire adresse à l’Assemblée son Mémoire en faveur « des gens de couleur et de sang-mêlé de Saint-Domingue et des autres îles françaises de l’Amérique » et plaide pour leurs droits et leurs libertés, et poursuit son combat au sein de la Société des Amis des Noirs, la principale association abolitionniste française.

Le 27 juillet 1793, il fera supprimer la prime royale versée aux négriers pour encourager la traite des Noirs, aide de l’Etat qui a largement contribué au développement du commerce esclavagiste, avant d’insister, en tant que membre de la Convention nationale, pour que soit employé le terme même d’esclavage dans le décret d’abolition du 4 février 1794, pour que son sens ne puisse être détourné par ses détracteurs.

Sous le Directoire, il entretient une correspondance avec Toussaint Louverture pour lui apporter son aide. En mai 1802, devenu sénateur, il sera l’un des membres de l’assemblée à voter contre le rétablissement de l’esclavage par Bonaparte.

Il disparaît le 28 mai 1831 à Paris, et est enterré sans les honneurs de l’Eglise ni des autorités civiles, mais accompagné de plusieurs milliers de Parisiens. Ses cendres seront transférées au Panthéon, avec celles de Condorcet, dans le cadre des commémorations du Bicentenaire de la Révolution. Un musée lui est dédié à Emberménil, ville où il a été curé. Une exposition lui est aussi consacrée au CNAM, qu’il a fondé en 1794, à l‘occasion du 270ème anniversaire de sa naissance.

Source : Biographie | Henri Jean-Baptiste Grégoire

La Rédaction

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