[SANTE] Le syndrome de la gentille fille : c’est quoi ? (Destination Santé)

[SANTE] Le syndrome de la gentille fille : c’est quoi ? (Destination Santé)

Désir de perfection, peur de décevoir l’autre, respect de la règle, réticence à prendre la parole, décisions prises en fonction des autres, pour leur faire plaisir… Peut-être souffrez-vous du syndrome de la gentille fille, une situation dans laquelle vous vous oubliez beaucoup trop.

Le « syndrome de la gentille fille » aurait été décrit pour la première fois, par une psychothérapeute américaine, Loïs P. Frankel. « Nous le retrouvons souvent en thérapie », constate Corinne Chantegrelet, Gestalt-praticienne et coach professionnelle. Il se caractérise par « une difficulté à prendre sa place et vivre sa vie, par respect, par loyauté, pour ne pas ‘être méchante’. Il s’agit de s’oublier soi pour préserver les autres, surtout si ces autres sont les parents, la famille ».

Ajustement permanent

En effet, les femmes ou jeunes filles en question pensent et agissent en fonction des autres. Elles imaginent et anticipent ainsi ce que l’autre va penser si elles procèdent de telle manière ou de telle autre. A la recherche constante de l’approbation et aussi par peur du jugement, surtout.

Oubli de soi

Malheureusement, ce type de comportement a des conséquences, « dans les autres sphères de la vie : familiale, amicale, mais aussi professionnelle », reprend Corinne Chantegrelet. En effet, le syndrome de la gentille fille est susceptible de « générer anxiété, culpabilisation, dévalorisation, voire mise en échec ou sabordage ». A tel point que les patientes concernées, installées dans l’ajustement permanent, font totalement abstraction de leurs propres désirs.

Conseils aux parents

Ce syndrome résulte souvent d’une forme de conditionnement, depuis l’enfance. « Aux parents qui auraient une enfant qui présente cette typologie, je leur conseillerai avant tout de regarder comment ils ont participé – ou participent- à ce problème », poursuit Corinne Chantegrelet. Et d’illustrer : « une simple phrase, répétée sur tous les modes possibles et sur plusieurs sujets, comme, par exemple : ‘mange ta soupe, allez, fais plaisir à maman’ va amener l’enfant à s’ajuster aux désirs de l’autre et à mettre de côté les siens, au risque, un jour, de ne plus ‘sentir’ ses propres désirs et envies ». Et si, « à la fin de la soupe, Maman ajoute : ‘tu sais que je t’aime’ … un processus interne se met en place : ‘je mange ma soupe, maman est contente, maman m’aime’. Donc ‘si je m’oublie, on m’aime’… »

Lire l’article en entier sur destinationsante.com

La Rédaction

Depuis plus de 25 ans le site « ekodafrik.net » édite une information exclusive dédiée à l’OUVERTURE VERS LES CULTURES afro de Lyon et son agglomération.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.