[MEMOIRE] « Pour ne pas les oublier » Hommage 2015 aux soldats africains enterrés à La Doua
Dans le cadre des commémorations, le collectif Africa 50 et L’APAL (Association des Amis de la Présence Africaine à Lyon) ont organisé un hommage aux Soldats Africains à la Nécropole Militaire de La Doua (Villeurbanne-69).
Les Nègres ont beau mourir pour ce pays, nous ne récolterons jamais et jamais
rien de ces gens-ci,parce que la plupart d’entre eux restent encore extrêmement
SAUVAGES, des purs macaques roses,mais dont la sur-infatuation est pratiquement
sans limites: cela ferait quoi à qui,si les Nègres sont venus se battre pour les libérer,
et en sont massivement morts et enterrés à la Doua,Chasselay , Ecully Montée des
Soldats,ou même à Limonest ? Le mépris des gens roses pour les Négro-Africains est
sans limites. Pour moi la plupart d’entre eux sont des sauvages inguérissables et des
imposteurs quand ils prétendent être civilisés. Ils ne sont pas du tout civilisés !
Je vais vous raconter ce que je venais de voir sur une route de Lyon : n’Est-ce pas la
ville où se trouve le cimetière des combattants noirs de la Doua ? Je passe donc tran-
quillement.Au niveau de la Rue Geneviève sur le cours Lafayette,voilà un jeune Né-
gro-Africain,20-22 ans environ. A côté de lui,une jeune femme sensiblement de mê-
me âge,exactement sembable à Laurence Ferrari,mais plus jeune,plus moulée,1,70
environ. L’homme pousse un berceau,et sa compagne marche allègrement à côté.
Nous nous croisons juste à côté d’un magasin où s’engouffre le couple. Nous ne nous
connaissons pas,mais j’ai remarqué que la jeune femme m’a spontanément souri. Je
continue donc ma route,sur le même trottoir.
Dix mètres à peine plus loin,voilà quatre hommes. Les gens les appellent les « Blancs »
mais en réalité ceux qu’on appelle abusivement « Blanc » ne sont pas blancs :ils sont de
teint rose,rose-olivâtre,jaune pale,jaune-jonquille,marron,turquoi,gris . L’humanité
est un vaste ensemble avec des teints variés mais complémentaires, et personne ne
prétendrait comme souvent,que certains seraient « blancs »,purs comme des mottes
de l’or polaire,et les Négro-Africains surtout,tous de teint « noir »,évidemment source
de toutes les malédictions. Non et non, et les gens devraient s’enlever ces fausses i-
dées,car elles ne leur permettront jamais de cesser de se sur-estimer,et de dévaloriser
les semblables.
Quatre mecs de teint rose donc,que je rencontre dix mètres à peine plus loin. Com-
me ils se tenaient là,ils ont dû voir le couple dont je parle. Dès que j’arrive à leur hau-
teur,ils laissent éclater leur colère, comme si ma présence avait contribué à catalyser
leur sujet de conversation. Ecoutez ce que j’entends: » Mais comment font ces carlou-
ches pour mettre la main tout le temps sur d’aussi ravissantes femmes bien de chez
nous ? Mais on ne comprend pas… Ce sont eux qui commandent ici chez nous . Les
Françaises sont des folles . Elles adorent les carlouches et leurs grosses bites
puantes. Je ne gobe pas les odeurs de carlouches… » avança le plus grand.. Ils prennent
donc la Rue Sainte Généviève,fous de rage et en pleurant presque,pendant que deux
autres,avec des visages de morts et complètement abattus,entraient dans une voi-
ture qui démarra aussitôt sur des crissements de roues….
Etonné de voir des mecs « normaux » (?) pleurer à chaudes larmes à la suite de ce que
vous lisez:qu’est-ce que j’ai fait ? Je veux continuer mon chemin vers la Part-Dieu. Mais
mon cœur me suggère de retourner dire au couple ce que j’ai vu. Je reviens donc sur
mes pas. J’attends à côté,pour qu’il soit en train de sortir. Je m’excuse de les déranger,
Mais dit ceci,tout de go: « Je viens de voir quatre mecs qui pleurent,parce qu’ils ont dû
vous voir ensemble. Ils reprochent aux carlouches de prendre toutes les belles fem-
mes,et que la France était foutue. »
-Vous êtes de quel pays ? Me demande l’homme, sans doute un peu sommé par ce
que je venais de leur raconter… Je ne veux pas causer plus longtemps, et je pars…