[MEMOIRE] La commémoration en France des 20 ans du génocide contre les Tutsi lancée à Lyon le 26 février 2014

[MEMOIRE] La commémoration en France des 20 ans du génocide contre les Tutsi lancée à Lyon le 26 février 2014

Il y a 20 ans le Rwanda vivait un des plus terribles des drames que l’Humanité ait connu avec le massacre en moins de 3 moins de plus d’un million de Tutsis par d’autres de leurs compatriotes. C’est la période du 7 janvier 2014 au 7 avril 2014 qui a été retenue pour célébrer “Kwibuka 20″ qui signifie “se souvenir”. C’est la salle Tilleul de la Résidence Ôtelia à Lyon qui a accueilli à Lyon la Cérémonie de lancement officiel de la 20ème commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi en présence SEM l’Ambassadeur de la République du Rwanda en France, Jacques Kalale.

Plusieurs temps forts ont marqué ce lancement devant une salle comble et émue. Ainsi la cérémonie a commencé par l’allumage de la « lumière éternelle » afin que cette dernière permette de sortir de l’obscurité dans laquelle furent plongés le Rwanda et l’Humanité après les massacres. Après la minute se silence en mémoire des disparus, SEM l’Ambassadeur de la République du Rwanda en France, Jacques Kalale a prononcé son discours dans lequel il est revenu sur l’abominable  » Le génocide perpétré contre les Tutsi n’a été que l’aboutissement d’une longue spirale vers la mort. Ce programme avait en effet commencé plus de 3 décennies auparavant. Depuis 1958, il avait été annoncé par les discriminations, les exactions, la violence et les massacres contre une communauté qui partageait, pourtant, la même langue, la même religion, les mêmes traditions, la même culture, et la même réalité quotidienne que le reste de la population Rwandaise« . On a pu retenir de son intervention qu’il souhaitait que l’histoire n’oublie pas tout ce qui est arrivé  » Le Génocide des Tutsi nous invite à toujours lutter davantage contre l’ignorance, l’indifférence et la banalisation. Nous savons tous que ces sentiments sont le terreau du négationnisme et du révisionnisme« . La parole fut ensuite donnée à M. Alain Chouraqui Président de la fondation du Camp des Milles – Mémoire et Education qui a lui rappelé que ce génocide des Tutsis était survenu après la Shoah alors que l’Humanité avait déjà dit « plus jamais ça ». Pour terminer, il a conclu en appelant les uns et les autres à la vigilance. M. Hubert Julien Lafférière Vice Président du Grand Lyon représentant le Sénateur Maire de Lyon a, quant à lui, rappelé que la paix était l’élément majeur pour éviter que de tels drames se reproduisent et que la coopération entre les villes pouvait être une voie permettant d’éviter le cloisonnement pouvant déboucher sur ces massacres. Pour terminer Emmanuel Rugema, Président de l’association Ibuka, rescapé de ce génocide a livré une partie de son vécu en quelques minutes. Très émouvant récit qui une fois terminé a plongé la salle dans une forte émotion où le sentiment qui régnait était comment a-t-on pu arriver à de telles abominations.

La Rédaction

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