[MEMOIRE] Esclavage et traite – L’histoire des ports et marchés d’esclaves – Loango (Congo 🇨🇬 ) – Port d’embarquement des esclaves

Loango était le principal port d’Afrique centrale. Il embarquait des esclaves vers l’Amérique du Sud et les Antilles. Les esclaves qui venaient dans ces ports provenaient du Tchad, du Gabon, du Congo. 2 millions de personnes sont parties du port de Loango, environ 5 millions pour l’ensemble de la région.

On y retrouve des vestiges traduisant le passage des esclaves comme la stèle (place symbolique du départ des caravanes), le débarcadère, les trois manguiers servant de comptoir avant le rituel de l’arbre de l’oubli.

Devenus maîtres de la chaîne de comptoirs qui s’échelonnaient tout au long du rivage atlantique, les Portugais mirent le continent en coupe réglée, comme une forêt, comme une mine. Parlant du Congo, comme « une mine à esclaves ».

De monopole portugais, la traite des esclaves noirs était devenue à la fin du XVIIe siècle une gigantesque entreprise internationale. Les entrepôts deviennent de plus en plus nombreux et florissants. Les Français apparaissent à leur tour sur le marché, chassent les Portugais du port de Cabinda et installent leur trafic surtout au-delà de la rive nord du fleuve, vers Loango et Malemba, tandis que les Anglais se spécialisent dans l’estuaire. Au cours de la seule année 1778, on avait exporté d’Afrique 104.000 esclaves ; le tiers d’entre eux provenait du Congo et de l’Angola.

Sources : L’histoire générale de la République démocratique du Congo
La route des esclaves : ports d’embarquement, sites et lieux de mémoires des esclaves – Afroculture.net

Le Congo à Lyon #congolyon
sur ekodafrik.net
sur facebook
sur twitter
sur instagram
sur linkedin