[LITTERATURE] « Le premier Festival Mondial des Arts Nègres ou la négritude 55 ans après » par Paul G. ACLINOU
« Nous voici donc dans l’histoire ! » Telle est la proclamation par laquelle Malraux débuta son discours à Dakar en 1966 lors du colloque qui préluda au festival FESMAN 1.
Il ajouta : « Ce que nous tentons aujourd’hui ressemble aux premiers conciles… »
C’est une réflexion sur les questions qui étaient alors en débat et sur leurs origines. Une réflexion qui cherche à savoir ce que sont devenues, six décennies plus tard, les préconisations de l’époque pour ces problématiques. L’invitation est faite à partir des idées qui prévalaient à l’époque en Afrique Noire, au sein d’une population en effervescence face à l’avenir des nouveaux États qui venaient d’accéder à leur indépendance.
Elle se fait également à partir de l’examen rétrospectif de quatre discours qui furent produits à Dakar en 1966. Il s’agit de ceux de Machado, le représentant de l’Unesco ; de Senghor, président du Sénégal ; d’André Malraux, ministre français de la culture et enfin, d’Aimé Césaire, écrivain et homme politique français.
A propos de Paul G. ACLINOU : Il est né au Bénin. Docteur ès Sciences, il est aussi titulaire d’une licence de théologie. Enseignant-chercheur, il invite à une réflexion sur l’Homme et ses sociétés, avec pour point de départ la culture et la pensée des peuples du golfe du Bénin.