[GUERRE EN UKRAINE] Le collectif Africa 50 condamne les traitements discriminatoires et inhumains infligés aux réfugiés africains

De nombreuses victimes civiles tentent de fuir les zones de guerre de l’Ukraine, afin de se mettre en sécurité, mais nous découvrons avec effroi qu’un traitement différent est réservé aux ressortissants des pays africains en Ukraine, mais aussi dans les pays frontaliers, Pologne, Lituanie et Estonie.

En effet, les réseaux sociaux diffusent des images, interviews et propos discriminatoires subis par des africains qui essaient dans un instinct de survie de quitter l’Ukraine pour se réfugier hors de ce pays en guerre.

Ces ressortissants de l’Afrique sont refoulés sans aucune considération, pour donner priorité aux Ukrainiens, au mépris des conventions internationales et règles du droit international, applicables en temps de guerre.

Ces bébés, ces enfants, ces femmes et ces hommes en détresse subissent des traitements violents, dégradants et inhumains de toutes sortes ; interdits de monter dans les trains et les bus, molestés parfois, Ils sont abandonnés à leur triste sort en plein hiver dans le froid.

Constatant l’application inégalitaire du principe de protection de la population civile en zone de guerre.
Constatant le manque de réactivité des gouvernements, et en particulier des ministres des affaires étrangères des pays d’origine de la population Africaine résidant dans les territoires de l’Ukraine.

Constatant le silence de l’Union Européenne face à cette situation d’abandon des étudiants et autre population d’Afrique qui sont présents dans cette zone de Guerre, une politique du deux poids, deux mesures !

Constatant le silence assourdissant des médias occidentaux sur cette réalité que vivent les Africains en Ukraine, et aux différentes frontières, considérés comme des sous-hommes.

Nous, les associations membres du collectif Africa50 Lyon élevons une véhémente protestation sur les traitements discriminatoires et inhumains que subissent les africains résidents en Ukraine.

Rappelons que la détresse humaine n’a pas de couleur. Que cette guerre nous afflige et nous interpelle tous sur la réflexion du monde dans lequel nous voulons vivre demain.

Invitons la conscience collective à condamner ce traitement racialisé de la question des réfugiés.
Demandons une intervention rapide de toutes les parties sollicitées pour que cessent ces discriminations et qu’une solution urgente soit trouvée pour leur mise en sécurité hors d’Ukraine.

Contact presse : Colette ILUNGA contact@africa50lyon.org

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