[SANTE] L’accès au dépistage des infections sexuellement transmissibles simplifié

[SANTE] L’accès au dépistage des infections sexuellement transmissibles simplifié

Depuis septembre 2024, le dépistage de la syphilis, de l’hépatite B et des gonocoques est possible sans ordonnance dans les laboratoires de biologie médicale. Cette nouvelle offre, sans frais pour les moins de 26 ans, vise à casser les chaînes de transmission, dans un contexte d’augmentation de la prévalence.

Plus besoin de consulter son médecin ou de se rendre dans un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd).

Ces quatre infections sexuellement transmissibles (IST) sont « fréquentes dans la population et peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé des femmes et des hommes », rappelle la docteure Maud Giacopelli, chargée de la politique de dépistage VIH-IST-hépatites à la direction générale de la santé (DGS). 

Selon les données de surveillance des IST en médecine générale, le taux d’incidence en métropole des infections à chlamydia a augmenté de 16 % entre 2020 et 2022, celui des infections à gonocoque de 91 %, et celui de la syphilis de 110 %. Quant à l’hépatite B, le nombre de personnes diagnostiquées positives a augmenté de 10 % entre 2016 et 2021, selon les résultats de l’enquête LaboHep

Source : L’accès au dépistage des infections sexuellement transmissibles simplifié

Fatoumata Bintou Sangaré

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