[POINT DE VUE] « Ensemble et unis, nous y arriverons ;méfions-nous de ceux-là ! » par Marcel Aka

[POINT DE VUE] « Ensemble et unis, nous y arriverons ;méfions-nous de ceux-là ! » par Marcel Aka

La crise post-électorale de notre pays nous a permis de nous rendre compte de la véracité des propos que nous tenait de son vivant, notre guide éclairé vers la fin de sa vie sur terre, j’ai parlé de Nanan Houphouët BOIGNY, celui-là même qui nous a enseigné le culte de la paix.

« Il est plus facile de faire la guerre que la paix » ; il nous le disait avec la sagesse qui le sied.

A cet icône de l’enseignement de la paix et du dialogue dans le monde, vient s’ajouter un nombre important de nos devanciers, nous qui sommes nés après la création le 21 octobre 1946, du RDA à Bamako au Mali, devanciers dont certains ont eu la chance de quitter la Côte d’Ivoire naissante pour se rendre, qui en Europe, qui en Asie, qui aux Etats-Unis et partout dans le monde, à la recherche du Savoir.

Parmi ces devanciers, se trouvaient ceux qui avaient été coptés pour des formations diverses dans le cadre de leur employabilité une fois leur formation terminée.

Beaucoup d’entre eux ne retourneront pas compte tenu du « oui » du Général DEGAULLE à l’indépendance superficielle qu’il accordait à la Côte d’Ivoire.

Comme il est enseigné dans les grandes écoles à travers le monde, une indépendance ne se donne pas, elle s’acquiert après des luttes.

La source de ce que traverse notre pays est lointaine ; à commencer par son découpage administratif, de son peuplement qui nous a été imposé, du choix de ses gouvernants, de l’exploitation à diverses fins de son sous-sol très riche, à l’aliénation de son peuple pour mieux l’exploiter, à l’expropriation des terres aux autochtones et à la fuite de ses richesses pour le bien être de ceux qui n’en sont pas propriétaires.

Ceux qui étaient en Côte d’Ivoire et qui venaient le plus souvent des pays limitrophes et parfois de plus loin y étaient également dans la recherche du mieux vivre

Oui, c’est certain que l’industrialisation d’un pays tel qu’il soit dépend de son ouverture et des échanges commerciaux qu’il a avec ces pairs.

La Côte d’Ivoire a été la vitrine de l’Afrique de l’Ouest en son temps.

Des faits irréfutables découlent de cette ouverture mal maitrisée par nos gouvernants, des erreurs que nous payons aujourd’hui grâce au concours circonstancié de certains des nôtres qui continuent d’être à la remorque des prestidigitateurs.

Il n’a pas de mal à vivre en dehors de sa terre natale quand on connait les raisons pour lesquelles cette expatriation a été faite ; mais il est de notoriété publique qu’on finit toujours par rejoindre tôt au tard, nos pays où ont été enterrés nos cordons ombilicales, 7, 10 ou 14 jours après notre naissance.

Deux catégories des nôtres continuent de vivre dans les pays de l’hémisphère nord.

Ceux qui continuent à apprendre le savoir en attendant la stabilisation géopolitique de nos pays, fait qui leur permettra de participer à la nouvelle construction des socles d’une nouvelle Côte d’Ivoire, celle qu’ils aiment, celle qu’ils veulent façonner à leurmanière et les autres qui ont décidé d’y vivre après y avoir fondé une famille après 15 voire 35 ans de vie.

On entend par-ci et là, des leaders européens dire : « si vous n’aimez pas le pays qui vous accueille, quittez-le ».

Que ceux-ci comprennent que si certains d’entre nous sont encore ici pour la première catégorie, c’est tout simplement parce que comme ici, ces nôtres continuerons d’ être exploités chez eux si ceux-ci sont en vie, en prison ou éliminé physiquement dans le cas où ils voudraient dénoncer ou se lever contre l’injustice faite à la population.

Oui, les sacrifices, on peut les faire en sachant qu’au bout de celles-ci, des résultats probants permettront un changement radical aux exigences du peuple.

« Vous attendrez longtemps avant de jouir de votre richesse car personne ne viendra d’ailleurs pour vous sauver »disent certains.

Nous savons que le système mis en place depuis le XIX siècle arrive à la fin de son cycle, les africains, les peuples qui sont martyrisés doivent prendre leur destin en main car cela va de leur survie.

Le procès qui se tient actuellement à la Haye est l’illustration parfaite de cette domination rendue possible grâce à ceux qui ont été du mauvais côté.

Comme hier quand ils ont envahi nos forêts à la recherche de nos parents qui allaient être déportés pour leurs travaux champêtres, ils ont réussi à nous opposer en nous divisant.

Ils ont réussi à nous infiltrer pour recueillir auprès de certains d’entre nous, ce dont ils avaient besoin pour montrer à la face du monde, notre immaturité dans nos différends.

Que dire du passage des deux derniers témoins américains de la Gambienne, celle qui semble être convaincue de l’innocence du Président Laurent GBAGBO et du Ministre Charles Blé GOUDE ?

Méfions-nous de ceux qui viennent nous voir un soir, solliciter notre indulgence pour se voir remettre ou dire ce qui peut leur permettre d’atteindre leurs objectifs ; ils ne sont pas sincères, ce sont des « collabos ».

Marcel AKA

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La Rédaction

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