[MEDIA] Avec la chaîne youtube « DIKI » il s’agit de « Remettre l’Afrique au milieu du village »
Magali EYANGO a créé la chaîne youtube DIKI (https://www.youtube.com/@bic_mag) Remettre l’Afrique au milieu du village.
Sur cette chaîne, on ne consomme que des produits culturels Africains : Concerts, resto, expo, littérature…
A propos de Magali EYANGO : Je m’appelle Magali, j’ai 34 ans, je suis née à Lyon 4 -ème. Je suis Franco-Camerounaise. Je suis titulaire d’une licence Média, Journalisme et Numérique. J’ai décidé de reprendre mes études l’année dernière, je suis actuellement en Master.
J’ai toujours baigné dans la créativité. En eMet, je suis issue d’une famille de musiciens.
Je pratique le piano depuis le plus jeune âge, et j’ai passé quelques années au prestigieux Conservatoire de Lyon. La musique tient un rôle central dans ma vie, je dispose d’un répertoire musical assez éclectique passant du classique, jazz ou encore à la bossa nova.
Mes parents ont toujours fait en sorte que je baigne dans un milieu culturel riche. Très jeune, je me passionne pour la lecture, les polars étant mon genre de littérature favori. A l’école, c’est très vite que je vais commencer à me démarquer des autres élèves en
développant un style d’écriture singulier. Plus tard, durant mes études supérieures, j’ai porté un intérêt particulier pour le journalisme d’investigation (Mediapart Streetpress, The Independent) qui dénonce toutes injustices, et inégalités. Et plus récemment, sur les personnes qui me ressemblent, les personnes racisées. Alors pour me faire entendre, j’ai
commencé à les dénoncer sur les réseaux sociaux assidûment, auprès de mon entourage, et puis j’ai ressenti le besoin de les faire connaître à une échelle un peu plus large. Je décide donc de sortir du cadre privé, et de débuter sur Yo utube. En découle
plusieurs questionnements, pourquoi cette haine viscérale à l’égard du peuple noir, qui est ce peuple noir, qu’est-ce que l’Afrique, à la fameuse question existentielle : qui suisje ? Par l’intermédiaire de cette page, je m’interroge sur mon histoire, j’en fait
l’apprentissage hors des institutions reconnues comme légitime ; en consommant des produits culturels : livres, cinéma, théâtre, gastronomie et la liste est non exhaustive.
Pour une fois mon histoire n’est pas racontée sous le prisme colonial, elle est narrée par le peuple opprimé lui-même mettant en lumière des vérités parfois dures à assumer.
Le Cameroun à Lyon #camerounlyon
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