[ECONOMIE] Qui sont les leaders de l’Afrique francophone les plus « influenceurs » ? (La Tribune Afrique)

[ECONOMIE] Qui sont les leaders de l’Afrique francophone les plus « influenceurs » ? (La Tribune Afrique)

Plateformes d’échange, mêlant la plupart du temps marketing ciblé et partage d’idées, les réseaux sociaux occupent une place prépondérante dans un monde global où la communication est primordiale et vrai vecteur d’influence. Mais les réseaux sociaux sont aussi un vecteur essentiel pour entamer le dialogue avec des communautés qui ne sont pas toujours en proche. Un outil dont s’emparent les entrepreneurs africains ainsi que le révèle le classement mené par les la startup française Favikon et l’agence 35° Ouest installée en Côte d’Ivoire. Où il est question d’un Made in Africa qui veut se faire mieux connaître et avoir un effet d’entraînement, notamment entreprenarial, chez les plus jeunes.

Le terme influence n’aura jamais été autant source de significations différentes. Passé dans le langage quotidien, on peut lui accorder souvent une connotation pas toujours positive, en tout cas probablement pas toujours objective. Mais le pouvoir des réseaux sociaux possède tout autant une formidable capacité à créer des communautés, à rassembler, à faire savoir, à porter la parole en loin. En influencer, oui, mais dans un « bon » sens.

C’est ce que mesure le TOP 100 révélé ce 30 novembre par Favikon, la startup française spécialisée dans l’analyse d’influence et l’agence 35° Ouest, filiale ouest-africaine de 35° Nord, tournée vers la stratégie d’influence. Un classement qui a pris en compte l’ensemble des interactions sur les réseaux tels LinkedIn, Tik Tok, Instagram, X (ex-Twitter) et YouTube, dont la présence active, la taille de l’audience et le niveau d’engagement.

Donner envie aux leaders du futur ?
Un TOP qui place le camerounais Philippe Simo en tête, très engagé dans la promotion de l’entreprenariat africain. Sa chaîne Youtube, créée en 2018, s’adresse notamment à la diaspora africaine, l’encourageant à « Investir au Pays », dévoilant des conseils à l’entrepreneur désireux d’investir dans le continent, multipliant aussi pour cela des conférences dans le monde, de New York à Paris.

Si elle commence sa carrière en offrant aux marques américaines – dont Steve Madden ou Carter’s – un développement en franchise sur le continent africain, c’est son action auprès des communautés marginalisées, notamment les jeunes et les femmes qui pousse la marocaine Nehza Alaoui, deuxième du Top100, à créer sa Fondation Mayshad, présente à Rabat, New York et Paris et qui depuis, n’a de cesse d’encourager le leadership entreprenarial des femmes. En 2018, le Forum Crans Montana en Genève voyait d’ailleurs en elle, un « leader du futur ».

Troisième du classement, Edith Brou Bleu, originaire de Côte d’Ivoire, s’est très vite tournée vers les nouvelles technologies, comprenant assez rapidement tout l’intérêt que ce que l’on ne nommait pas encore les réseaux pouvait apporter en termes de communication à un public élargi. Bloggeuse, elle co-crée le premier magazine en ligne ivoirien dédié aux femmes et gère ensuite les comptes RS des grandes entreprises au sein de l’agence People Input.

Parmi les personnalités qui figurent dans ce classement, se trouvent également Paola Audrey Ndengue, entrepreneuse d’origine camerounaise spécialisée en marketing digital, l’ivoirien Stanislas Zézé, fondateur de l’agence de notation Blomfield Investment Corporation, Jean-Claude Tshipama, spécialiste des télécoms et des médias, désormais en charge de la direction de Broadband, une filiale d’Eutelsat, Sefora Kodjo, présidente du conseil d’administration de Sephis et directrice générale du groupe, farouche défenseure du leardership féminin ou encore l’écrivaine et conférencière Nabou Fall, originaire de Dakar.

La Côte d’Ivoire, pays le plus « influenceur »
Parmi les pays les plus actifs sur les réseaux sociaux, la Côte d’Ivoire – avec 29 personnalités recensées – s’arroge la première place, suivie du Sénégal (14) et de la République démocratique du Congo.

On notera, et c’est important, la représentativité des femmes dans ce Top 100 à 34% féminisé. Sans doute pas encore assez mais un signal qu’il faut voir comme encourageant et dont on imagine qu’il sera plus élevé au prochain classement.

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La Rédaction

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