[GLOUBA] Des roses et des épines
La famille, un foyer, un abri.
Des frères et sœurs avec qui on grandit.
Des jeux, des amusements, des souvenirs que jamais on n’oublie.
La cuisine de maman qui réveille nos papilles
Les regards du papa pleins de non-dits .
Les promesses de rester à jamais uni.
Les confidences à la tombée de la nuit.
Les fous rire et tant de cachotteries.
Les liens du sang qui nous unissent pour la vie.
Un pacte que personne ne trahit.
Puis on grandit et la famille s’agrandit
La famille chérie devient une utopie.
Les pièces rapportées sèment discorde et jalousie.
Nous sommes éjectés du paradis.
Le Jardin d’Eden nous a punis
Et les portes de l’enfer nous ont accueillis.
Les cœurs noircis, Les liens aigris
Les rares rencontres sont d’une grande hypocrisie
La cuisine aux saveurs s’est tarie
Pour éviter les repas pleins de chamailleries.
Les silences du père résonnent comme un cri
Le pacte de la fraternité est trahi.
Les intérêts nous ont désunis
Les héritages nous ont maudits
Les coups bas sont permis
Les parents de leur vivant sont anéantis
De voir leurs enfants devenir ennemis.
Les plus coriaces ne cherchent que le profit
Manipulent les parents pour voler leurs économies.
Le foyer s’assombrit
Plus rien ne nous réunit.
La famille tombe dans l’oubli.
Ne reste que la mélancolie.
Et les souvenirs pleins de nostalgie.