[MEMOIRE] Le 10 mai 2012 que feront les Afro à Lyon ?

[MEMOIRE] Le 10 mai 2012 que feront les Afro à  Lyon ?

Le président français Jacques Chirac a décidé en 2001 de faire du 10 mai la Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage en métropole. L’occasion pour la France métropolitaine d’honorer le souvenir des esclaves et de commémorer l’abolition de l’esclavage. Cette date correspond à l’adoption par le Parlement, le 10 mai 2001, de la loi Taubira. Pendant plusieurs années des initiatives ont existé à Lyon comme celle du 10 mai 2006 où une manifestation de grande ampleur avait eu lieu à la place des Terreaux (voir les photos) avec une conférence de haut niveau à l’Hôtel de Ville.

Dans les années qui suivirent, on observa une véritable mobilisation autour de cet événement. Mais comme d’habitude, les vieux démons surgirent et eurent raison de la volonté de faire cette journée du 10 mai un moment fort pour les Afro Lyonnais et tous ceux qui sont sensibles à cette question. Les palabres inutiles, les susceptibilités exacerbées ainsi que la mise en exergue de l’intérêt individuel au détriment du collectif ont eu raison de cette formidable initiative.

La ville de Lyon qui soutenait ces manifestations a disparu effrayée par le panier de crabes que représentait l’organisation caractérisée par des interpellations intempestives et des mails calomnieux. A preuve le désintérêt de Michel Chomarat, le chargé de mission mémoire de la ville de Lyon pour cette question. Encore une fois ce sont les Afro qui sont comptables de ce fait, inutile de chercher ailleurs.

Le 10 mai 2011, c’est la Préfecture du Rhône qui a organisé une soirée de qualité sous les ors de la République. Les Afros n’étant conviés qu’à s’asseoir sur les chaises et admirer le spectacle offert ce qui a inspiré Bacary Goudiaby dans un article publié sur ce site « [10 MAI] Mais où sont les « AFREUX-DESCENDANTS » ?« .

A la veille du 10 mai 2012, les questions sont posées. Où sont passés les Hélène Geoffoy (Conseillère Générale du Rhône, candidate aux législatives), Léonce Lebrun, Martine Mander, Michèle Angapin, Julie Grégoire et autres…

Comment un événement inscrit dans le calendrier de la République peut-il être autant sous-estimé de la part des premiers concernés . Nelson Mandela déclarait « Faire pour nous sans nous, c’est faire contre nous ». A bon entendeur salut !

La Rédaction

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